TITRE

Prevalence des parasites intestinaux chez les eleves de l’ecole publique de ngouang a bameka et facteurs susceptibles de favoriser leur recrudescence

AUTEURS

Arlette Karine DJUNE FOKOU ;MATCHI KUETCHE Vanessa ; GUENOU Etienne

REFERENCES

CaHReF 20116, Yaoundé Conges hall, 23 – 26 August 2016 , PL088

EMAIL
arlettefokou@yahoo.fr
INSTITUTION

ETMS-Ydé (Ecole des Techniciens Médico-Sanitaires de Yaoundé)

ABSTRACT

Les parasitoses intestinales sont des affections faisant partie des maladies du péril fécal. Elles représentent un problème de santé publique dans la plupart des pays en voie de développement, car l’hygiène personnelle et la salubrité environnementale sont insuffisantes. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence des parasitoses intestinales chez les élèves de l’école publique de Ngouang à Bameka et de rechercher  les facteurs susceptibles de favoriser leur recrudescence.

Tout au long de notre étude, 120 enfants ont été recrutés. Notre étude était de type descriptif et transversal. Elle s’est déroulé du  01erFévrier au 30 Mai 2016 soit une période de 4 mois. Les critères de sélection de recrutement des enfants étaient préalablement définis. Chaque enfant recevait une notice d’informations à remettre aux parents pour approbation. Un diagnostic parasitologiquea été réalisé sur les prélèvements de selles.

Sur 120 élèves recrutés, 54 élèves ont été enregistrés positifs avec une prévalence de 45 %. Les individus de sexe masculin étaient  plus infestés  avec une prévalence de 23,33% de parasites intestinaux retrouvés contrairement à ceux de  sexe féminin ayant une prévalence de 21,67%. Les individus  donc la tranche d’âge était comprise entre 7 et 9 ans étaient les plus touchées de notre population d’étude avec une fréquence de 66,66% et les parasites les plus fréquents étaientEntamoeba coli et Ascaris lumbricoïdesavec des fréquences respectives de 37,05% et35, 18%. Sur les 85 enfants dont des  parents ont arrêté les études à l’école primaire,  35% étaient infestés. Parmi les 54 enfants infestés, 40 consommaient l’eau de rivière soit 33,34%,  38 soit 31,67% ne se lavaient pas les mains avant les repas et 50 soit 41,66% ne se lavaient pas les mains après les besoins.

Au terme de notre étude, nous notons que la prévalence des parasitoses intestinales chez les élèves de l’école publique de Ngouang était de 45%. Les facteurs tels que  la mauvaise hygiène de vie et  l’ignorance de la population étaient des facteurs susceptibles de favoriser leur recrudescence.

MOTS CLES

parasites, parasitoses intestinales, prévalence, recrudescence