TITRE

: Etude de la séroprévalence de l’infection à Chlamydia trachomatis chez les femmes sexuellement actives à l’Hôpital de District de la MIFI-Bafoussam

AUTEURS

M J WANDJI TAKEMEGNI ;YAMDEU MONGOUE A; TEYIM MBUH .P ;Edwin SuhNEBA

REFERENCES

CaHReF 20116, Yaoundé Conges hall, 23 – 26 August 2016 , PL073

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takus2@yahoo.fr
ABSTRACT

L’espèceChlamydia trachomatisest une bactérie de petite taille (300µm) responsable des infections urogénitales touchant majoritairement les jeunes sexuellement actifs et pouvant engendrer des complications graves; stérilités, grossesses extra-utérine, salpingites, etc. Le plus souvent asymptomatique dans 70-80% de cas, posant un réelproblème de santé publique. C’est ainsi que nous nous sommes proposé de mener une « étude sur la séroprévalence de l’infection à Chlamydiatrachomatischez les femmes sexuellement actives à l’Hôpital de District de la MIFI-Bafoussam ». Dans le but dedéterminer la séroprévalence et les facteurs de risques de l’infection à C. trachomatis chez les femmes sexuellement actives afin de contribuer à l’élaboration des programmes de santé relatifs à l’éradication de l’infection dans la population.
Pour ce fait,nous avons mené une étudedescriptive et transversale, avec une méthode d’échantillonnage non probabiliste et accidentelle. Notre étude s’est étendue sur une période de 07mois allant d’Aout 2014 à Février 2015; lerecueil des données, de type quantitative et qualitative, a tout d’abord étéeffectué à l’aidedes questionnaires, suivie d’unprélèvement de sang veineux qui a enfin été analysé par la méthode sérologique,immuno-enzymatique ELISA indirect pour la recherche des anticorps de types IgG de Chlamydia trachomatis. Les tests de Chi2 ont été utilisés et le taux de significativité était considéré à P ≤ 0,05.
Il ressort dont de ce travail que sur les 109 participantes testées 45(41,28%)présentaient des résultats positifs contre 64 (58,72%) de cas négatif. Par ailleurs, 05 facteurs de risques ont été mis en évidence dont trois étaient statistiquement significatif: le jeune âgecompris entre 15 et 25 ans avec 9/11(81,82%) de cas; la non utilisation ou l’utilisationoccasionnelle du préservatif42/83(50,60%); etle niveau de connaissance faible39/81(48,15%) sur l’infection à Chlamydia trachomatis.

Ces résultats nous amènent dont a suggérer aux structures sanitaires et l’HDM en particulier avec la collaboration du district de santéd’organiser des campagnes de dépistage systématique pour la lutte contre cette infection; et ensuite de sensibiliser la population (surtout les jeunes) sur les IST en général et lechlamydia en particulier. 

MOTS CLES

infection, Chlamydiatrachomatis, séroprévalence sérologie