Un aperçu général sur les simulidae en milieux aquatiques afin de comprendre leur écologie pour une contribution efficace dans la lutte biologique contre l’Onchocercose.
Banga Medjo M. P ; Kamdjo Raoul ; Zébazé Togouet S.H
CaHReF 2016, Yaoundé Conges hall, 23 – 26 August 2016 , PP13
En Afrique en général et au Cameroun en particulier, plusieurs infections et parasitoses liées à l’eau ont été recensées d’où la grande mobilisation de moyens en faveur de la santé. Au Cameroun, d’après le Programme National de Lutte Contre l’Onchocercose (PNLO, 2011), l’Onchocercose est présente dans les dix régions ; mais la région du centre, serait la plus touchée au Cameroun, et les villes Mbandjock et Nkoteng auraient un taux de prévalence estimé à 70 %, elles seraient qualifiées de zone hyper-mésoendémique (PNLO, 2011). L’Onchocercose est une maladie parasitaire grave causée par un ver parasite, transmis par la piqûre d’une mouche noire : la Simulie (Coffeng et al., 2012). Ces insectes se reproduisent sur les berges des cours d’eau où vivent leurs larves et nymphes.
Ses stratégies de lutte sont basées sur la lutte anti-vectorielle par l’utilisation des insecticides dans les cours d’eau et le Mectizan qui consiste à fournir des médicaments aux personnes des zones endémiques (IRD, 2008). Néanmoins, les travaux disponibles restent insuffisants.
Or un écosystème aquatique est un ensemble formé par un milieu physique, des organismes qui y vivent et des ressources nécessaires au maintien de leur vie (Angelier, 2000). Phytoplanctons, zooplanctons et macro-invertébrés sont des groupes d’organismes qui s’intègrent par trophie dans la chaine alimentaire aquatique. Ainsi, pour une meilleure compréhension ce fléau, l’exploration des relations dans l’environnement physique et biologique est nécessaire. Ce qui pourrait être un apport dans la lutte biologique contre cette maladie.
Ce projet ambitionne d’explorer la relation phytoplanctons-zooplanctons-simulies-macroinvertébrés- physicochimie et de proposer des approches novatrices pour l’amélioration le cadre de vie et de la santé humaine qui tiennent compte des spécificités de la zone d’étude.
Pour une durée de 13 mois ; 12 stations de prélèvements dans 4 cours d’eau seront choisies dans les zones de Mbandjock et Nkoteng. Des activités sont prévues dans le cadre de cette phase : description des éléments constitutifs de la zone d’étude, analyse des paramètres de la physicochimie et hydrologique, selon les techniques décrites par Rodier et al. (2009) et enfin l’analyse des communautés biologiques (phytoplanctons; zooplanctons ; simulies et Macro-invertébrés par des méthodes.
Physico-chimie, phytoplanctons, zooplanctrons, simulies