TITRE

Gouvernance hospitalière et Burnout chez des personnels de santé exerçants dans les Hôpitaux de districts de la région Ouest-Cameroun.

AUTEURS

NKENLIFACK Valéry Raoul Eric

REFERENCES

CaHReF 2016, Yaoundé Conges hall, 23 – 26 August 2016 , PL175

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nkenlifack@yahoo.com
ABSTRACT

Définir la  gouvernance hospitalière revient à parler au Cameroun de la gestion administrative, financière et managériale d’une structure sanitaire de premier, deuxième, troisième, quatrième ou cinquième catégorie selon les différents plateaux techniques requis a cet effet, que ce soit un hôpital, un centre médical d’arrondissement, un centre de santé intégré sur le plan des ressources humaines et matérielles.  En 1969, le docteur Loretta Bradley est la première à désigner un stress particulier lié au travail sous le terme de burnout. Ce terme est repris en 1974 par le psychanalysteHerbert J. Freudenberger puis par la psychologueChristina Maslach en 1976 dans leurs études des manifestations d’usure professionnelle. Le syndrome d’épuisement professionnel est une maladie caractérisée par un ensemble de signes, de symptômes et de modifications du comportement en milieu professionnel. Des modifications morphologiques, fonctionnelles ou biochimiques de l’organisme du sujet atteint sont observées dans certains cas. Le diagnostic de cet état de fatigue classe cette maladie dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels, consécutive à l’exposition à un stress permanent et prolongé. Ce syndrome est nommé burn out syndrome chez les anglophones, d’où l’expression de burnout [, et Karōshi (過労死) (littéralement : « mort par la fatigue au travail ») au Japon. Metchu-ma’ et  Metchu – Meteki  littéralement < mon travail personnel, qui me profite singulièrement et qui ne saurait m’épuiser d’autant que j’en tire un bénéfice personnel qui n’a pas de prix ; et le travail qui profite à des tiers, qui quelque soit sa rémunération ne saurait me permettre un épanouissement certain car, j’y suis au service d’un tiers contrairement à celui que pourrait me procurer le mien propre où je suis mon propre patron> à Dschang, en langue Jemba ou Yemba selon les appellations des villages concernés Foréké ou Foto pour le premier, et Bafou, Baleveng et tous les autres pour le second. <Fa’a go>, <fa’a Crea>; <fa’a doc>.  A Bafoussam en langue Ghomala’ qui signifient littéralement : le travail pénible des champs pour le premier ; le travail de la  souffrance parce qu’il est mal rémunéré ; et le travail des bureaux administratifs, qui n’est pas pénible, mais perçu diversement par les populations à l’ouest -Cameroun  en région dite Bamiléké. Nous  voulons donc découvrir par notre recherche les liens qui existent entre l’Ophiophobie et le Burnout des personnels de santé des hôpitaux de Districts de la région Ouest Cameroun.. Notre   objectif est de savoir comment sont liés l’Ophiophobie et le burnout chez lesdits personnels ? Nous conjecturons donc que  l’endémicité des serpents dans tous les coins et recoins des Districts de la région Ouest ? Pour étayer notre argumentation, nous  nous sommes servis  des entretiens ; des questionnaires et de méthodes participatives telles que l’observation participante, le focus group discussion sur un échantillon global de quarante et un sujets. Les  résultats les plus saillants montrent que 63% de femmes sont plus marquées par l’Ophiophobie et le Burnout à  la période des cultures des champs, contre 51% d’hommes. En revanche, ce taux est très bas chez les autochtones, de l’ordre de 5%seulement. Ceci nous emmène à la conclusion que l’Ophiophobie et le burnout chez des personnels de santé des hôpitaux de Districts de la région Ouest Cameroun varie en en fonction du degré d’intégration dans la contrée ; de  l’origine ethnique des personnels et du temps mis dans la région.