Evaluation de la pratique de l’hystérosalpingographie (HSG) à l’Hôpital Régional de N’Gaoundé
NEOSSI GUENA Mathurin ; DIALLO CELLOU ; MOIFO BONIFACE ; GONSU FOTSIN JOSEPH
CaHReF 2016, Yaoundé Conges hall, 23 – 26 August 2016 , PL158
Faire l’état des lieux de la pratique de l’HSG dans le Service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital régional de N’Gaoundéré.
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive sur 12 mois allant de janvier à décembre 2012. Elle a concerné de façon systématique toutes les hystérosalpingographies réalisées. Une fiche de collecte de données a été élaborée, portant sur le profil de la patiente, sur la demande d’examens, sur la réalisation technique, les réactions per et post examen et sur les aspects radiologiques.
120 hystérosalpingographies ont été réalisées. Ainsi l’HSG représente 72,8% des examens radiologiques spécialisés et 3 % de toutes les radiographies. L’âge moyen de nos patientes étaient de 33 ans.
Les patientes avec une gestité de 0 à 1 représentent 80,5%, celles avec une parité de 0 à 1 représentent 90%. Les antécédents de ces patientes étaient dominés par les infections génitales dans 75%, les avortements spontanés dans 10 % et avortements provoqués dans 8%.
L’indication principale de cet examen était l’infertilité observé dans 67,50%, suivie du bilan tubaire après myomectomie dans 16,90%, avortement à répétition dans 5,83%, Pelvialgie chronique dans 5% et métrorragie dans 5%.Le produit de contraste utilisé était iodé hydrosoluble, le volume moyen administré était de 22 ml, en moyenne six clichés ont été réalisé par patiente. Les réactions survenues étaient représentées par la douleur dans 26,3%, le malaise vagal dans 2,6%, l’hémorragie dans 5,30%, dans 65,83% aucune réaction n’a été observée. 10,53 % des HSG étaient normales, 89,47 % anormales. Les pathologies observées étaient les obstructions tubaires dans 36, 66%, les malformations utérines dans 12,5%, les hydrosalpinx dans 8,35%, les suspicions de myome dans 6,70%, les béances du col dans 5,83%, les synéchies utérines dans 5,83 % et les adhérences péritonéales dans 5,83%.
Il ressort donc de cette étude que la pratique de l’hystérosalpingographie est optimale à l’Hôpital Régional de N’Gaoundéré. Le profil des patientes, Les indications et les résultats obtenus sont variés.
Mais l’on peut songer à réduire le nombre de clichés réalisés dans l’optique de diminuer l’irradiation.
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