TITRE

Etude du profil antibioresistant des souches de staphylococcus aureusà l’hôpital AD-LUCEM de Bonabérie

AUTEURS

M J WANDJI TAKEMEGNI ;FOSHOUO F.A ; MEVOI ; DOMOU Mathieu

REFERENCES

CaHReF 2016, Yaoundé Conges hall, 23 – 26 August 2016 , PL142

EMAIL
takus2@yahoo.fr
INSTITUTION

laboratoire Faculté de sciences de la santé l’Université de BUEA

ABSTRACT

La recrudescence de la multirésistance aux antibiotiques constitue aujourd’hui un véritable problème de santé publique en raison de leur fréquence qui ne cesse d’augmenter et risquant provoquer une impasse thérapeutiques dans un proche avenir. Le staphylocoque doré(S.aureus) l’un des multiples bactéries responsables de ce phénomène est mis en cause ici en raison de son incidence élevée dans les infections bactériennes plus particulièrement dans les infections cutanéo-muqueuses.

Nous avons effectué une étude transversale à visée prospective à l’hôpital AD-LUCEM de Bonabériede novembre 2014 à mars 2015. Avec une technique non probabiliste 61souches de Staphylocoques ont été isolées de 99 échantillons constituées de pus, de muqueuses vaginales et urétrales sur le milieu Chapman ; l’identification de 44 souches aureus a été effectué par le test coagulase puis par la galerie api staph.
Le profil de resistance été étudié sur 16 antibiotiques différentes par la technique standard de diffusion de l’antibiotique sur gélose.

L’étude du profil de resistance a été effectuée sur 44souches de staphylococcus aureus soit 47% des échantillons prelevés.les 44 souches ont présenté un taux de resistance de 100% à l’acide nalixidique ,73% à la pénicilline, 70% à la fosfomycine, 68% à la tobramycine, 65% l’ofloxacine et 57% à l’oxacilline. Avec une marge de resistance des souches isolées des patients hospitalisés plus élevée que de celle des patients non hospitalisées. Alors qu’aucune resistance n’a été observé à la vancomycine ;à la pristinamycine ;au nitrofurantoire et faiblement observé a la gentamicine et a l’amoxicilline+acideclavulanique.cela nous a permis de les repartir en deux groupes : les SARM (54%)qui sont confirmées par une resistance aux bétalactamines ,aux macrolides et aux aminosides ; les SASM(46%) qui sont éventuellement confirmés par une sensibilité aux bétalactamines et aux aminosides.
La lutte contre la multirésistance aux antibiotiques des S.aureus passe obligatoirement par le respect d’utilisation judicieuse des antibiotiques qui nécessite non seulement une mise en œuvre d’une stratégie active et efficace de lutte contre l’automédication et aussi par une mise en évidence des molécules actives sur ces germes(antibiogramme).

MOTS CLES

staphylococcus aureus, resistance aux antibiotiques