Dominik GUEBIAPSI TAMEZA1,2
1The Higher Institute of Health Prevention; 2Chantal Biya International Reference Centre for Research on HIV/AIDS prevention and management
CaHReF 2018, Yaoundé Congres hall, 08 – 11 January 2019 , OSME067
Background: Au Cameroun, environ 13,8% d'enfants (<15ans) VIH positifs sont sous antirétroviraux (ARV) avec une couverture maximale escomptée d'ici 2020. L'administration des ARVà long terme nécessite une surveillance régulière des effets indésirables, surtout en population pédiatrique très vulnérable.
Objectif: Cette étude visait l'évaluation de la réponse immunovirologique, et la tolérance hépatique chez les enfants sous TARV depuis au moins 12 mois
Methodology: Une étude historico-prospective, longitudinale età visé analytique, a été menée de Janvierà Mai 2015, chez 71 enfantsà¢gés de 2-8 ans sous TARV et suivis au Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya, à Yaoundé, Cameroun. Le dosage du taux des transaminases (ALAT/ASAT) s'est fait par spectrophotométrie. La numération des CD4 par cytométrie de flux. La charge virale était déterminée par PCR ; sous clairance éthique (N°2015/10/648/CE/CNERSH/SP). Les analyses statistiques ont été faites par EPI INFO version 3.5.3 et SPSS v.20, avec p <0,05 ; statistiquement significatif.
Results: L'age médian était de 5,46 ± 1,45ans. Sous première ligne 7,78% (P=0,009) et 33,33% (P=0,09) avaient leurs ALAT et ASAT respectivement, anormales. Sous traitement de deuxième ligne, les valeurs anormales d'ALAT et d'ASATà douze mois étaient de 3,77% (P=0,009) et 15,09% (P=0,09) respectivement. Le taux de CD4 en baisse chez ces enfantsà douze mois était de 72,22% et 67,92% en première et deuxième ligne respectivement. La mesure de la charge virale montre que 33,33% d'enfant en première avaient une charge virale élevée contre 32,08% en deuxième ligne.
Conclusion/Recommandation: Bien que la réponse immunitaire montre un taux de CD4 normal chez ces enfants a 12 mois, une survenue probable de résistance du virus aux ARV est observé dueà plusieurs facteurs qui seraient: une transmission verticale du virus, la non adhérence au traitement, le mauvaise observance. Le risque de toxicité hépatique demeure et se présente plus élevé en première ligne de traitement qu'en deuxième ligne.
Key Words: Enfants, ARV, Hépato-toxicité, charge virale.