Eric YOUM1
1Comité National de lutte contre le Sida
CaHReF 2018, Yaoundé Conges hall, 08 – 11 January 2019 , OPHQ010
Background: Dans la mise en oeuvre de stratégie d'accélération de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH depuis 2016 afin d'atteindre les objectifs d'élimination d'ici 2030, le pays a fait faceà une difficulté majeure, notamment, lien au traitement des personnes testées VIH+.
Objectif: Evaluer les délais de mise sous traitement ARV des patients diagnostiqués séropositifs et les facteurs y associés.
Methodology: Une étude transversale descriptive menée entre octobre et décembre 2017 sur 204 patients ayant moins de 6 mois de traitement ARV dans 09 des 20 Districts de Santé. Le délai entre la date de dépistage et celle de début du traitement ARV a été calculé pour toutes les patientes et tous les patients en faisant la différence entre la date du diagnostic et la date d'initiation au traitement. Les facteurs associés au délai d'enrôlementà la TAR ont été évalués gr'à¢ceà un modèle de régression ordinal.
Results: La moyenne d''à¢ge était de 39,7 et varie entre 16 et 74 ans. Le sexe ratio était de 1,91 en faveur des femmes. Le délai moyen de mise sous traitement est de 184 jours et varie entre 0 et 4017 jours. L'analyse bivariée montre une absence d'association entre le statut socio-économique SSE de personnes vivantes avec le VIH/Sida (PVVIH) et le délai d'accès aux soins. La régression ordinale montre que le fait d'habiter en milieu urbain (OR=2,22) et l'absence de post counseling (OR=3,55 ; 95% IC 1,35-9,28), expliqueraient le retard dans la mise sous traitement.
Conclusion/Recommandation: Les résultats suggèrent la nécessité d'une bonne sensibilisation des personnes dépistées séropositivesà commencerà temps le traitement ARV. De plus, l'accentuation du post counseling lors de la remise du résultat au patient serait d'une importance capitale dans le débutà temps du traitement ARV.
Key Words: Acces aux soins,